9 janv. 2016

[Fr] Fool's Paradize... est enfin là ! ¤ [En] Fool's Paradize... is here at last!

[Fr]

 [En]

Une petite fierté bien perso, voilà ce que représente Fool’s  Paradize…

A la rédaction de Rêve…, l’idée qu’un jour cette suite de mots se verrait traduite en anglais ne m’avait certainement pas traversé l’esprit.
D’une, parce qu’alors, sa valeur propre d’exutoire ne me permettait pas de voir au-delà du moment présent, loin de là, très loin de là ; de deux, parce qu’à cette époque, de toute façon, il me fallait encore lire un roman en anglais sans avoir à ouvrir un dictionnaire à chaque page, pas vraiment négligeable !

Cependant, je dois bien l’avouer, l’envie de tomber au hasard d’une flânerie livresque – chez un libraire ou dans une bibliothèque – sur la matérialisation d’encre et de papier bien physique d’une de mes suites de mots m’a toujours faite vibrer depuis ma découverte de Baudelaire.

Par contre, depuis la constatation de son imposture (cf mon post sur le sujet) et du massacre aveugle plus ou moins violent de l’œuvre de Poe, je me suis faite la promesse, autant que faire se peut, de traduire mes propres textes, au cas où l’opportunité se présenterait.

La très mauvaise traduction de tout un passage du roman d’un de mes auteurs préférés (quand la traduction se voit, c’est une très mauvaise traduction),  la lecture de la théorie de Julien Green sur le bilinguisme et la traduction, le tout couplé avec mon expérience propre de ma langue maternelle et de ma langue de cœur ; l’ensemble fait que je ne laisserais personne traduire mes textes en anglais (US et UK) à ma place.

Pour les autres langues, je laisse ce travail aux traducteurs littéraires et leur lance un très chaleureux : « A vot’ bon cœur, m’sieurs-dames ! »

Quite a little badge of honor of mine, that’s what Fool’s Paradize… is.

At the time of Rêve…’s composition, the idea that one day this series of words would be translated in English never crossed my mind.
First, because its very outlet value wouldn’t allow me then to see past the present moment, far from it, so far from it; second, because anyway at the time, I was yet to read a book in English without using a dictionary at each page, not really insignificant!

However, I must admit, since my discovery of Baudelaire, I have always been thrilled by the desire to stumble on a bookish meandering – in a bookstore or a library – upon the quite physical ink-and-paper materialization of one series of words of mine.

Though, since I notice Baudelaire’s deception (cf my post on the subject) and the blind massacre, more or less violent, of Poe’s work I promised myself that I would translate my own texts as much as possible, in the event of such opportunity presenting itself.

The awfully poor translation of an entire passage of a novel of one of my favorite writers (when you can see through the translation, that’s one awfully poor translation), the reading of Julian Green’s theory about bilingualism and translation, the lot coupled with my very own experience of my mother-tongue and of my heart-tongue; all of this does that I won’t ever let anyone translate my texts into English (American or British) in my stead.

As for the others languages, I’m leaving it to literary translators and throw at them a warm: “I’m in your hands, ladies and gentlemen!

 
 
   


Tout comme Rêve…, Fool’s Paradize… est disponible en format ebook aux éditions Smashwords : soit sur sa plateforme même, soit chez des distributeurs numériques tels que la Fnac, Barnes & Noble, Schuler Books, Blio (pour Fool’s Paradize… uniquement), OverDrive ou l’iBookstore – disponibles donc sur les liseuses Nook, Kobo, Kindle, Kindle Fire, iPad, iPhone & iPod Touch !

Outre la langue, les deux versions de ma suite de mots différent sur un autre point notable, les remerciements – petite particularité de la version US !

Just like Rêve…, Fool’s Paradize… is available in ebook format on Smashwords: either on its own plateforme, or on retailer ones such as Fnac, Barnes & Noble, Schuler Books, Blio (for Fool’s Paradize… only), OverDrive or the iBookstore – thus available on the Nook, Kobo, Kindle, Kindle Fire e-readers and on iPad, iPhone & iPod Touch!

Apart from the language, both versions of my series of words differ on one other distinct point, acknowledgements – special feature of the US version!


Mais pourquoi ce choix de la traduction en anglais US et non en anglais UK, me direz-vous.

Une simple question de préférence.

Quoiqu’elle puisse sembler très anecdotique, l’une des raisons se trouve dans les remerciements : « cette amie de l’autre côté de l’océan. »
La raison principale – très subjective et instinctive – reste qu’après le choix du titre dans sa version traduite, il m’était impossible de voir ou de concevoir le mot paradize avec un S au lieu du Z. Ca ne pouvait être qu’un Z, rien d’autre.

Les deux lettres symbolisent un va-et-vient. Le lecteur oscille entre rêve et réalité au même titre que le narrateur doute de la réalité de l’évènement qui se déroule sous ses yeux.
Certes.

Sauf que… sauf que le S me fait systématiquement penser au serpent et à son sifflement pas très rassurant. Donc non. Même si Kaa m’a toujours fait rire dans l’adaptation Disney du Livre de la Jungle de Kipling, non. No, can’t do. Pas possible.

Le Z, quant à lui, s’il symbolise une fin et par-là même la cause ou l’espoir d’un renouveau, c’est aussi LE symbole que l’on utilise pour signifier qu’une personne dort et rêve…

(Vous la voyez la raison maintenant ?
Pas forcément très subtil, je vous l’accorde.)

Or, la traduction du mot paradis prend un Z en anglais US et non en anglais UK, d’où ce choix de langue pour la version anglaise de ma suite de mots.

Une préférence très subjective donc : une mise en abîme orthographique du titre couplée à une mise en abîme graphique de la couverture.

La boucle est bouclée !
But why this choice to translate into American English and not into British English, you ask.

A simple matter of preference.

Though it may seem overly anecdotal, one of the reasons can be found in the acknowledgements: “a friend from across the ocean.”
The main reason – overly subjective and instinctive – remains in the fact that after the choice of the title in its translated version, I couldn’t possibly see or conceive the word paradize with an S instead of a Z. It could only be a Z, nothing else.

Both letters symbolize a back-and-forth movement. The reader wavers between dream and reality just like the narrator doubting of the reality of the event unfolding right in front of her eyes.
Sure.

Except… except that the letter S has always made me think of a not so reassuring hissing snake. So no. Even if Kaa has always made me laugh in Disney’s adaptation of Kipling’s Jungle Book, no. Nope, can’t do. No way.

As for the letter Z, if it symbolizes an end and thereby the cause or hope for rebirth, it’s also THE symbol used to make us understand that someone is sleeping and dreaming…

(Do you see the reason now?
Not so subtle, I grant you this.)

Now, the translation of the word paradis takes a Z in American English and not in British English, hence the choice of language for the English version of my series of words.

An overly subjective preference then: an orthographic mise en abyme of the title coupled with a graphic mise en abyme of the cover.

We have come full circle!





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